Qui peut-on désigner comme personne de confiance ? Toute personne de l'entourage (parent, proche, médecin traitant) en qui vous avez confiance et qui accepte de jouer ce rôle peut être désignée personne de confiance. Ce n'est pas forcément quelqu'un de votre famille.
QUI PEUT DÉSIGNER UNE PERSONNE DE CONFIANCE ? Le texte dispose que toute personne majeure peut désigner une personne de confiance. Par conséquent, les personnes mineures ne peuvent pas le faire.
Quand désigner la personne de confiance ? La désignation de la personne de confiance peut intervenir à tout moment. Elle n'est pas limitée dans le temps et peut être révoquée quand on le souhaite. Lors d'une hospitalisation, vous pouvez désigner votre personne de confiance au moment de votre admission.
Quelles sont les limites d'intervention ? La personne de confiance a un rôle consultatif. Le médecin référent reste décisionnaire. La personne de confiance ne pourra pas obtenir communication de votre dossier médical (à moins que vous lui fassiez une procuration en ce sens).
La « personne de confiance » ne doit pas être confondue avec la « personne à prévenir. » En effet, les informations qui peuvent être communiquées à la personne à prévenir sont limitées et ne peuvent en aucun cas se situer dans le champ des informations couvertes par le secret médical et professionnel.
Par proche, il faut entendre les concubins (personnes de même sexe ou de sexes différents vivant en union libre mais stable), les partenaires unis par un PACS, mais aussi les ami(e)s.
Lorsque les facultés physiques ou mentales d'un individu s'affaiblissent, la protection de ses intérêts devient une priorité. Ainsi, la désignation d'un tuteur devient nécessaire pour gérer les affaires financières et de santé de la personne protégée.
Patient hors d'état d'exprimer sa volonté
Sauf urgence ou impossibilité, le médecin doit alors consulter la personne de confiance ou la famille ou à défaut un des proches du patient avant d'intervenir.
Selon la loi, une personne âgée peut bénéficier d'un représentant légal quand elle n'est plus en état de gérer par elle-même sa vie et sa santé. Généralement, il s'agit d'un membre de la famille (les enfants surtout) qui devient alors responsable du senior et de sa prise en charge.
En effet, la personne de confiance doit connaître les volontés du patient et s'engager moralement à les faire respecter. A ce titre, elle est sollicitée pour s'exprimer au nom du proche et non en son nom. Cela signifie qu'elle ne devra pas exprimer ses propres convictions mais celles de la personne représentée.
La personne à prévenir est habilitée à recevoir des informations notamment liées à votre hébergement et est informée en cas d'urgence ou de la survenue d'un événement inattendu. Si vous êtes un jour hors d'état d'exprimer votre volonté, sa voix ne l'emportera pas sur la voix de vos autres proches.
adj. En qui ou en quoi on peut avoir confiance. À quoi l'on peut se fier, accorder sa confiance (ex.
Votre médecin traitant doit vous informer de la possibilité et des conditions de rédaction de directives anticipées. Vous pouvez faire appel à 2 témoins, dont votre personne de confiance, pour les rédiger à votre place.
Le 2 février 2016, la loi Claeys-Leonetti crée de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Les directives anticipées sont revalorisées, elles n'ont plus de condition de durée et elles deviennent contraignantes pour le médecin, sauf cas exceptionnel.
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé est la première loi qui consacre le droit du patient de prendre des décisions concernant sa santé et l'obligation des soignants de créer toutes les conditions pour éclairer ces décisions.
Chaque professionnel qui connaît ou suit votre état de santé doit respecter le secret médical. Exemples : médecin, infirmier, kinésithérapeute, psychologue, assistant social, orthophoniste. Ainsi, un professionnel qui a des informations sur vous ne doit pas les communiquer à d'autres personnes.
Qui peut rédiger des directives anticipées ? Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, rédiger ses directives anticipées. Si vous bénéficiez d'un régime de protection légale (vous êtes par exemple sous tutelle), vous devez demander l'autorisation du juge ou, le cas échéant, du conseil de famille.
Cette réflexion s'est traduite par l'introduction, dans la loi dite de « démocratie sanitaire » du 4 mars 2002, de la notion de « personne de confiance ».
Quand suis-je un conjoint aidant? En tant que partenaire (marié ou cohabitant légal) d'un travailleur indépendant, vous êtes considéré comme conjoint aidant lorsque vous: apportez une aide effective dans l'affaire de votre conjoint ou partenaire indépendant (régulièrement ou au moins 90 jours par an)
Groupe de personnes liées par la naissance, par alliance ou par d'autres relations, culturellement reconnues comme constituant la famille proche comme les conjoints, les partenaires, les parents, les frères et les sœurs, les enfants, les parents adoptifs et les grands-parents.
Avant le décès, il est interdit à une tierce personne de vider un compte individuel. En effet, les actifs du défunt doivent entrer dans l'actif successoral. Lorsque le décès d'un proche est imminent, il est donc formellement interdit de procéder à des retraits, dans le but exclusif de vider les comptes.
Sans procuration bancaire, la sœur, le frère, le conjoint survivant, concubin, ou tout autre héritier ou tiers ne peut en principe effectuer des opérations bancaires sans l'intervention ou l'accord du titulaire du compte.
Les frais d'hébergement sont à la charge de la personne âgée. Si ses revenus sont insuffisants l'aide sociale peut intervenir. Mais la solidarité familiale des proches doit aussi être mise en jeu.
La « fin de vie » désigne les derniers moments de vie d'une personne arrivant en phase avancée ou terminale d'une affection/ maladie grave et incurable.
Un professionnel de santé peut refuser ses soins, c'est la clause de conscience du médecin.
Une personne a le droit de refuser les soins qui lui sont proposés. Ce droit est consacré par la loi du 4 mars 2002. L'équipe médicale est toutefois tenue d'informer le patient de sa situation et des conséquences du refus de soins.18 févr. 2022